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Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/59

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Toujours changeant de scènes
Pour changer de regrets,
Il va formant des chaînes
Qu’il doit rompre a jamais.
S’il est aimé, s’il aime,
Malheur, malheur à lui !
La moitié de lui-même
Reste au lieu qu’il a fui.

Il est plus d’un rivage
Ou sourit un ciel pur,
Ou frémit le feuillage,
Où la vague est d’azur ;
Mais il est de ces charmes
Qu’une fois entrevus,
Dans ce vallon de larmes,
On ne rencontre plus.

Adieu donc ! — En notre âme
N’éveillons pas l’amour,