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Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/72

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Tu verras ces douces retraites
Où Voltaire acheva ses jours,
Ou Byron chanta les tempêtes,
Où Rousseau peignit les amours.
Près du nid de l’aigle sauvage
Tu verras bondir le chamois,
Près du torrent gonflé de rage
S’entr’ouvrir la rose des bois.

De ces monts dont la neige blanche
Réfléchit les feux du couchant,
De ces glaciers d’où l’avalanche
Roule son char retentissant,
Du fond des bois, du sein des plaines
Jette un regard, donne un soupir
À ton ami, qui dans ses chaînes
S’agite en vain pour s’affranchir.

Pense à lui, lorsque sous l’ombrage,
Au pied des paisibles chalets,