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Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/73

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Tu verras du pâtre sauvage
Les jeux simples et sans apprêts.
Pense à lui, qui, forcé de plaire
À ceux même qu’il voudrait fuir,
Dans leur vaine et brillante sphère,
Se fait un devoir du plaisir.

Pense à lui, quand du lac tranquille
Sur ta barque effleurant les eaux,
Tu verras l’hirondelle agile
D’un coup d’aile écumer les flots.
Loin du bruit et de la poussière,
Que de fois a-t-il souhaité
Un ciel pur, un lac solitaire,
Une barque et la liberté !