Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/80

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Le ciel est bleu, la, mer est belle,
Zéphyrs, oiseaux prennent l’essor ;
Mais lorsque aux jeux tout nous appelle,
Le bruit de la vague éternelle,
De loin, se fait entendre encor.

Au bord de l’onde menaçante,
Les faibles humains répandus
Vont se jouant sans épouvante,
Comme une troupe insouciante
D’enfants ensemble confondus.

Ceux-ci, sur les rochers sauvages,
Grimpent d’un pied aventureux ;
Ceux-là, courant le long des plages,
Poursuivent l’ombre des nuages
Qui fuit et glisse devant eux.

Avec les sables de la grève,
L’un dresse un frêle monument ;