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Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/81

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Puis tout à coup le vent se lève,
Et vient disperser, comme un rêve,
Son édifice d’un moment.

Un autre, aux vagues qu’il tourmente,
Lance les pierres de leurs bords,
Comme si l’oncle indifférente
Allait reculer d’épouvante
Devant ses risibles efforts.

Sur cet écueil, au front stérile,
Dont la mer laisse à nu les flancs,
Voyez lutter ce groupe agile,
À qui, du sommet immobile,
Restera maître plus longtemps.

L’un tombe, un autre le remplace ;
Que de combats ! que de clameurs !
Pour s’arracher un faible espace