Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/192

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Vous êtes habillées,
Presque déshabillées
Pour le plaisir des yeux
À qui mieux mieux.

Votre présente robe,
Loin qu’elle vous dérobe
Vous gante étrangement,
Éloquemment ;

Accusant votre galbe
Depuis votre nuque albe
Jusques à vos mollets
Si rondelets,

Et vos hanches perfides
Superbes, impavides,
Et les durs cabochons
De vos nichons.

Depuis longtemps, vous dis-je,
N’eûtes tant de prestige,
Et vous nous ravissez,
Quand vous passez ;

Et que d’un menu geste
Si gentil et si preste
Vous insistez encor
Sur ce décor,