Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


En levant votre jupe
Pour que notre œil s’occupe
De vos jolis dessous…
Hélas de nous !

Quoi ! vous voulez, cruelles,
Si belles telles quelles,
En revenir à vos
Cages à veaux,

Ces crinolines ordes !
Seigneur, miséricorde !
C’est à fuir de ce pas
Dans les pampas.

Ô démence ! ô délire !
On ne pourra plus dire
Sous ces trompeux dehors,
Quel, votre corps ?…

Sous ces cages muettes,
On dira que vous êtes
Un peu couci couci
Encore, si

— Pour avoir nos suffrages —
Elles étaient, ces cages,
Telles qu’en leur réseau
On vît l’oiseau…