Aller au contenu

Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Toute palette en est intimidée.
Hokousaï dans ses kakémonos
De ses pinceaux vifs comme des moineaux
En donne seul une lointaine idée.

Tiens, mais j’avais des phlox épanouis
Parmi ces fleurs ; qu’en ai-je fait ? Sans doute,
En me pressant j’ai dû les perdre en route !
Rappelle-toi qu’ils étaient inouïs !

Je tiens les fleurs, moi, pour surnaturelles.
Je ne saurais sans les fleurs être heureux ;
Mon regard va, comme un chat amoureux,
Les caresser et se frotter contre elles.