Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/284

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La vie en moi se renouvelle
La grâce entre par mon gosier ;
Mon sang fait le beau, ma cervelle
Devient souple comme l’osier.

Tous mes sens crient à ton passage,
Je vibre du crâne au talon :
Pour te savourer davantage
Que n’ai-je un cou trois fois plus long.