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Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/95

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Mais voilà qui me défrise
Et met mon flair en défaut :
La jupe une fois admise,
Ma chère, en somme, il te faut

Cependant une culotte
Dessous ? cela fait double emploi,
Car il t’en faut, saperlotte !
Une culotte ! sans quoi

L’on pourrait voir sans chandelle
Pour peu que lâchant ton pneu
Tu ramasses une pelle
La ousque tu as un bleu.

Mon Dieu, d’effroi je n’en beugle,
Tu peux bien penser que je
Ne deviendrais pas aveugle
Pour assister à ce jeu.

Quoi qu’il en soit je déclare
N’aimer point du tout ce chiffon.
Et si la jupe est bizarre
Le pantalon est bouffon.

Laissez-moi donc cette jupe
Dont vous vous embarrassez
Aux Riquettes à la huppe,
Ô cyclistes, et laissez