équivalentes à des privautés. C’est comme un docteur encore jeune qui a une entrée dans la ruelle ou dans l’alcôve ; il a pris le droit de parler à demi-mot des mystérieux détails privés qui charment confusément les plus pudiques. »
Mais, sans plus tarder, il corrige ce que l’éloge aurait de trop flatteur par les paroles suivantes :
« Balzac, en ses romans, est une marchande de modes, ou mieux, c’est une marchande à la toilette. Et, en effet, que de belles étoffes chez lui ! mais elles ont été portées, il y a des taches d’huile et de graisse presque toujours. »
Le romancier avait eu, on le sait, des débuts pénibles, de longs tâtonnements avant de percer ; il avait mis la main à bien des livres obscurs publiés sous divers pseudonymes. Voici comment le critique lui jette à la tête ces premiers et infructueux essais :
« Il a sa manière, mais vacillante, inquiète, cherchant souvent à se trouver elle-même. On sent l’homme qui a écrit trente volumes avant d’acquérir une manière ; quand on a été si long