Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome V.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

marche fatiguée et son visage pâle et fiévreux, attestaient qu’il avait fait une longue route.

— Monsieur, lui dit Barras, c’est vous qui m’avez apporté cette lettre.

— Oui, citoyen.

— Vous êtes las, monsieur ?

— J’ai fait soixante lieues à franc étrier.

— Asseyez-vous, car je veux causer longuement avec vous.

Le jeune homme obéit.