Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome V.djvu/311

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lointain semblèrent se multiplier tout à coup et changer de place.

Brulé n’en pouvait douter, c’étaient les soldats, armés de torches, qui couraient incendier la forêt.

— Maintenant, mes bons amis les royalistes, murmura le féroce paysan, je crois que vous n’avez plus besoin de moi. Et je n’ai que le temps de m’en aller, si je ne veux pas rôtir aussi.

Sur ces mots, le fermier se jeta en courant dans un sentier qui descendait de la colline. Mais tout à coup il s’arrêta, frissonnant et l’oreille au guet.

Il avait entendu marcher derrière lui ;