Page:Ponson du Terrail - Le Bal des victimes.djvu/271

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XX

Malgré les cris de la Lucrétia et ceux de Marion, qui était accourue au bruit, ces deux hommes dégainèrent, car tous deux étaient en uniforme, et ils se ruèrent l’un sur l’autre avec furie.

Le capitaine était déjà vieux ; il n’était pas très-brave, et il était maladroit. De plus, il était ivre.

Bernier, au contraire, était jeune, mince, d’une souplesse et d’une force remarquables, et il était beau tireur.

Mais il est des fatalités inouïes. Ce fut le capitaine qui triompha.

À la troisième passe, le sergent jeta un grand cri et tomba, traversé d’outre en outre par l’épée du capitaine.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Maintenant, mon ami, reprit Cadenet, je vais te résumer rapidement et en quelques mots la suite de cette mystérieuse histoire.