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Page:Ponson du Terrail - Le Bal des victimes.djvu/323

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XXI

Le chef de brigade se résigna. Il suivit le corridor tout au long jusqu’à l’escalier, puis il descendit l’escalier éclairant ainsi la marche d’Hélène de Vernières, qui le suivait toujours, et qui eût exécuté sa menace, si elle eût rencontré un des deux acolytes du général.

Mais tout le monde était couché dans le château, et ils arrivèrent au rez-de-chaussée sans avoir éveillé aucun écho, ni fait aucun bruit.

Hélène avait dit vrai ; il y avait de vastes souterrains sous le château ; on y descendait par l’escalier des caves.

Toujours sous cette menace de mort formulée par un pistolet braqué sur lui, le général se vit contraint d’ouvrir une seconde porte qui donnait aussi sur l’escalier des caves et de s’y engager le premier.

Hélène le suivait toujours.

Ils descendirent une trentaine de marches et se trouvèrent dans un étroit boyau à pan incliné et à murs voûtés.