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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/159

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marylka

son absence, et elle allait encore avoir des ennuis !

« Enfin, vous voilà ! s’écria-t-il… D’où venez-vous donc ?… La maison est sens dessus dessous… Vos pauvres tantes vous croyaient déjà enfuie,… noyée, que sais-je !… » Vainement il essayait de maîtriser son irritation.

Elle le regarda un peu froidement :

« Vraiment, dit-elle en haussant les épaules, voilà bien des histoires pour peu de chose ! » Et, passant devant lui, elle s’élança dans la direction du salon.

« Jésus ! comme elle est pâle ! Mais d’où venait-elle donc ? que lui était-il arrivé ? »

Sans se démonter, avec un de ces sourires impertinents que Voytek se souvenait lui avoir vus si souvent jadis :

« Eh bien !… quoi ?… Il faisait-chaud,… j’ai fait une promenade ; le cimetière était ouvert… j’en ai fait le tour… et me voilà… Qu’y a-t-il de si extraordinaire dans tout cela ?

— C’est bien, dit Catherine : nous cause-