Page:Potier de Courcy - Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890, tome 3.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


salade dans la garnison de Brest en 1595 en épousant en 1616, Jeanne de Lesquélen, dame de Penfentenyo.’prit les armes de Lesquélen, écartelées de Penfentenyo. La branche de Trédillac fondue dans Keranguen.

La seigneurie de Kergoulouarn transmise par acquêt aux Allain de la Marre a passé ensuite par alliance en 1683 aux Bertfiou de Kerverzio et en 1764 aux la BourdonnayeMontluc.

Rouge (le), sr du Bourouguel, par. de Plouigneau.

Réf. 1427, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à trois châteaux de gueules. (Sceau i419); aliàs : d’or à trois bandes de sable ; au franc canton d’argent, chargé d’une tour couverte de gueules.(G. le B.).

Thomas, capitaine pour servir sous le grand maître des arbalétriers de France ès pays de Méconnais, Charolais et Comtat-Venaissin, en 1419.

Fondu vers 1500 dans Tromelin puis Penmarc’h et Sansay, d’où la seigneurie du Bourouguel a passé par acquêt en 1688 aux la Porte et par alliance en 1779 aux Bahezre.

Rouge (le), sr du Marc’hallac’h, par. de Plestin, — de Penanjun, par. de Poullaouèn, — de l’Isle.

Ext., réf. 1671, 0 gén. ; montre de 1481, par. de Plestin, év. de Tréguier.

De gueules au sautoir d’argent, comme Estanghingant et Guillemet.

  • Rougé (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — baron de Derval, — sr du Boisrenaud, par. de Riaillé, — de Champeaux, par. d’Auverné, — de la Motte-Glain, pir. de la Ghapelle-Glain, — du Cléré, par. de Saint-Julien-de-Concelles, — de Jassou, par. de Port-Saint-Père, — des Rues, de la Guerche, marquis du * Plessis-Bellière, par. de Saint-Pierre-Montlimard et sr de Neuville, en Anjou, — du Coscro, par. de Lignol,

— vicomte de Kerjean, par. de Glomel, — baron de Goëtmen, par. de Tréméven. Réf. de 1426, par. de Riaillé et Auverné, év. de Nantes.

De gueules à la croix pattée et alésée d’argent (Sceau 1276) ; aliàs : écartelé de Derval (Sceau 1352).

Eudes, fils Hervé, témoin d’une donation à l’église de Chateaubriant en 1050 ; Bonabes assiste aux États de Vannes en 1203; Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois); Olivier, épouse en 1275 Agnès, dame de Derval ; Jean, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347; Bonabes, prisonnier à la bataille de Poitiers en 1356.

La branche aînée fondue en 1400 dans Chateaugiron, d’où la seigneurie de Rougé est passée successivement aux Malestroit, Raguenel, Rieux, Laval et Montmorency.

Une branche cadette établie en Anjou au xiv siècle avait pris le nom des Rues, en conservant les armes de Rougé ; elle a repris le nom de Rougé à l’extinction de la branche aînée et a produit : trois chevaliers de l’ordre depuis 1568; trois lieutenants-généraux, de 1650 à 1784 ; plusieurs pages du Roi depuis 1720; deux abbés de Bonrepos de 1669 à 1683 ; un évêque de Périgueux, † 1773.

Plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1757.

Rougeart (le), sr de Locquéran, par. de Plouhinec.

Anc. ext., réf. 1671, sept gén.; réf. (t montres de 1426 à 1536, dite par., év. de Cornouaille.