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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/105

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TROISIÈME JOURNÉE.


Je fus réveillé par l’ermite, qui parut très-content de me voir sain et sauf. Il m’embrassa, me baigna les joues de ses larmes, et me dit : « Mon fils, il s’est passé cette nuit d’étranges choses. Dis-moi vrai : As-tu couché à la Venta-Quemada ? les démons se sont-ils emparé de toi ? Il y a encore du remède ; viens au pied de l’autel, confesse tes fautes, fais pénitence. » L’ermite se répandit en semblables exhortations : puis il se tut pour attendre ma réponse. Je lui dis : « Mon père, je me suis confessé en partant de