Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/227

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qu’au sang, en réparation de la frayeur que je lui avois causée, ainsi qu’à son Principino ; et tout de suite les valets de pied mirent la sentence à exécution. Mon père qui craignoit de perdre son asile, n’osa d’abord rien dire ; mais voyant que l’on me déchiroit impitoyablement, il n’y put tenir ; et s’adressant au gentilhomme avec tout l’accent d’une fureur étouffée, il lui dit : « Faites finir ceci, ou rappelez-vous que j’en ai assassiné qui en valoient dix de votre sorte. » — Le gentilhomme considérant que ces paroles renfermoient un grand sens, ordonna que l’on mît fin à mon supplice ; mais comme j’étois encore couché sur le ventre, le Principino