Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/273

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répandions à grands flots. Ils furent des nôtres. Enfin, nous fimes de Rocca-Fiorita un véritable pays de cocagne.

» Cette vie dura cinq jours. Le sixième, nos espions m’avertirent que nous allions être attaqués par le régiment de Siracuse tout entier ; et que le Principino viendroit ensuite avec sa mère et plusieurs dames de Messine. Je fis retirer ma troupe ; mais je fus curieux de rester, et je m’établis sur le sommet d’un chêne touffu, qui étoit à l’extrémité du jardin ; cependant j’avois eu la précaution de faire un trou dans la muraille du jardin, pour faciliter mon évasion.

» Enfin je vis arriver le régiment, qui campa devant la porte du châ-