Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/282

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le pus ; puis, je retournai au sud, d’où je ramenai toute la colonie, qui fut enchantée de son nouvel asile.

» À présent, lorsque je reporte ma mémoire au temps que j’ai passé dans cet heureux séjour, je l’y retrouve, comme isolé, au milieu des cruelles agitations qui ont assailli ma vie. Nous étions séparés des autres hommes par des torrens de flammes. Tout obéissoit à mes ordres, et tout étoit soumis à ma chère Sylvia. Enfin, pour mettre le comble à mon bonheur, mes deux frères me vinrent trouver. Tous les deux avoient eu des aventures intéressantes ; et j’ose vous assurer que si quelque jour vous voulez en entendre le récit,