Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/295

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 121 )

étoit, se prit à rire, et dit : « Il faut convenir que dans l’étude de la cabale on est sujet à des méprises assez bizarres. Les mauvais génies savent prendre tant de formes, que l’on ne sait à qui l’on a à faire. — Mais pourquoi ai-je une corde au cou ; je croyois avoir une tresse de cheveux. — Puis, il m’aperçut et s’écria : » Non, vous n’êtes pas des nôtres, vous vous appelez Alphonse. Votre mère étoit une Gomélèz. Vous êtes capitaine aux Gardes-Vallones ; brave, mais encore un peu simple. N’importe, il faut sortir d’ici. — Alors l’inconnu tourna la tête vers son épaule droite, et marmota quelques mots, comme s’il donnoit un ordre à voix