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cendres brillantes et légères. Je recueillis ces restes précieux, je les renfermai dans une urne, et je les plaçai dans le tabernacle intérieur de notre maison, sous les ailes des Chérubins.

» Vous jugez bien que l’espoir de jouir de l’immortalité, et de posséder deux épouses célestes, me donna une nouvelle ardeur pour les sciences cabalistiques ; mais je fus bien des années avant d’oser m’élever à une telle hauteur ; et je me contentai de soumettre à mes conjurations quelques génies du dix-huitième ordre. Cependant, m’enhardissant peu à peu, j’essayai l’année passée un travail sur les premiers versets du Schir Haschirim. À peine en