Aller au contenu

Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/384

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 72 )

j’en vins presque à croire que des démons avoient, pour me tromper, animé des corps de pendus, et que j’étois un second la Jacquière. On sonna pour le dîner, le cabaliste ne s’y trouva point. Tout le monde me parut préoccupé parce que je l’étois moi-même.

Après le dîner, la jeune israélite me prit à part, et me dit : « Alphonse, vous avez regardé ce matin très-attentivement les Bohémiens qui dansoient au pied de cette terrasse ; leur avez-vous trouvé quelque ressemblance frappante avec d’autres personnes ? » — Je la priai de ne point me faire de questions sur ce sujet. — Elle me répondit : « Estimable étranger, je le vois,