Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/388

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 76 )

elle sera votre demeure comme la meilleure que nous ayons. » Je ne me fis pas prier : il me présenta ses deux filles ; mais, à ma grande surprise, je ne leur vis plus aucune ressemblance avec mes cousines.

Nous nous promenâmes dans le camp jusqu’à ce que l’on vint nous avertir que le souper étoit servi. Le couvert avoit été mis sous un arbre d’un épais feuillage ; la chère fut bonne, surtout en gibier ; le vin délicieux ; et voyant le chef en train de causer, je lui témoignai le désir de le connoître plus particulièrement. Il ne fit pas difficulté de me conter son histoire ; cet homme s’appeloit Avadoro, et la première partie