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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/65

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les deux belles s’envoler par le tuyau de la cheminée. Elles ne le firent point, mais elles parurent rêveuses et préoccupées…

Emina fut la première à rompre le silence. « Aimable Alphonse (me dit-elle), le jour est prêt à paroître, les heures que nous avons à passer ensemble sont trop précieuses pour les employer à conter des histoires. Nous ne pouvons être vos épouses, qu’autant que vous embrasserez notre sainte loi. Mais il vous est permis de nous voir en songe. Y consentez-vous ». — Je consentis à tout. « Ce n’est pas assez (reprit Emina, avec l’air de la plus grande dignité), ce n’est pas assez, cher Alphonse, il faut