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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/7

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AVERTISSEMENT.

par malheur éloigné du corps principal de l’armée, je fus pris avec mon détachement par les ennemis ; je crus que c’en étoit fait de moi. Arrivés à l’endroit où ils nous conduisoient, les Espagnols commencèrent à nous dépouiller de nos effets ; je ne demandai à conserver qu’un seul objet qui ne pouvoit leur être utile, c’étoit le livre que j’avois trouvé ; ils firent d’abord quelque difficulté, enfin ils demandèrent l’avis du capitaine qui, ayant jeté les yeux sur le livre, vint à moi, et me remercia d’avoir conservé intact un ouvrage auquel il attachoit un grand prix comme contenant l’histoire de l’un de ses ayeux. Je lui contai comment il