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Page:Pottier - Chants révolutionnaires.djvu/15

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perdu leur vie ou leur liberté, je m’estime favorisé de n’avoir perdu que ma fortune. J’ai passé deux ans d’exil à Londres et deux ans à Boston, tâchant d’honorer par le travail ma pauvreté et la proscription.

« C’est à Paris, dans les derniers jours de la lutte, quand j’ai vu, au milieu des transports d’enthousiasme, le spectacle grandiose de la Maçonnerie adhérant à la Commune et plantant ses bannières sur nos murailles éventrées d’obus ; c’est alors que je me suis juré d’être un jour un des compagnons de cette phalange laborieuse.

« Je me présente à son chantier.

« Embauchez-moi !


Eugène Pottier

« 238. East 30th Street. »