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Puyjalon

VIII

« Hic sunt leones ». — Témoin attristé de massacres sans nom. — Enfin, quelques lois de protection. — Un grand plan pour sauver les ressources naturelles du Labrador canadien. — L’élevage des animaux à fourrure. — Division d’un vaste territoire en fermes d’élevage. — Les méthodes et les profits. — Un exemple : l’élevage du castor. — La Chasse et la Pêche industrialisées. — La domestication de certains oiseaux. — La bête noire d’Henry de Puyjalon : le goëland. — Des « bandits » : des « êtres de beauté ».

Henry de Puyjalon a eu, comme bien d’autres, son violon d’Ingres. La Côte Nord l’avait pris tout entier et, nous le répétons, il y consacra les dernières années de la vie : un quart de siècle. La première fois qu’il mit le pied sur ces terres incultes, ce fut pour lui comme l’introduction à la vie active. Il allait maintenant servir son pays d’adoption. Jusqu’alors, on regardait le territoire du Labrador canadien comme inaccessible : une terre inconnue.