coe, et y faire la deuxième découverte d’or en Abitibi.
Mais… il y a toujours des « mais » ; mais les Authier, les Sullivan, les Benard, les Boissonnault furent-ils bien les tout premiers découvreurs des mines aurifères de l’Abitibi ? Il y aurait à émettre, ici, un toujours troublant point d’interrogation.
« Larose » — Fred Larose auquel nous avons plus haut fait allusion, « Larose », écrit Émile Benoist dans « L’Abitibi, pays de l’Or » « avait à peine découvert, en 1904, la mine célèbre à laquelle il donnait son nom, dans la région de Cobalt — on se rappelle le marteau et le renard rouge, — Porcupine, Larder Lake et Kirkland Lake commençaient à peine d’être connus que des prospecteurs canadiens-français de Ville-Marie, capitale du Témiscamingue, notamment Olier et Ranault, — Auguste — faisaient des découvertes dans les Cantons de Beauchatel et de Dasserat, pas loin de Rouyn. À cause des difficultés de communications, de la pauvreté des moyens de transport, cela n’eut pas de suite, pas plus que d’autres découvertes du temps, dans le voisinage du lac Fortune, près de la mine « Arnfield » d’aujourd’hui. »
Nous verrons, plus loin, le mérite des découvertes « témiscaminguennes », oserions-nous dire, d’Auguste Renault, le pionnier de l’industrie minière du Témiscamingue…