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Page:Potvin - Sous le signe du quartz, 1940.djvu/198

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Toujours est-il que lorsque Auguste Renault prédisait que les mines abondaient dans le sous-sol du nord-ouest québécois, il ne se trompait pas. Deux ans plus tard, « Noranda Mines » acquérait les claims de « Lake Tremoy Syndicate » qui avait financé les exploitations et les découvertes du prospecteur Edmund Horne. La première grande mine, la plus riche peut-être du Canada allait être régulièrement exploitée ; et la prédiction du « vieux toqué » commençait avec éclat à se réaliser.

La bande minéralisée de Kirkland Lake, avons-nous vu, fut prospectée avec succès pour la première fois par Auguste Renault en 1906. Mais la largeur et la longueur de cette ceinture ne purent être fixées que dans la période de 1922 à 1924. En 1920, le ministère des Mines de l’Ontario, se basant sur un fait cité — publié en 1922 — la formation géologique du district d’Opasatika — Rouyn — est semblable à celle de Kirkland Lake ; la roche-mère est le porphyre qui, affirment tous les géologues, est l’indice du minerai d’or. C’est pourquoi on conseille, dans ce rapport du Dr Cooke, de diriger les recherches dans les masses de porphyre qui abondent dans cette bande pour découvrir le quartz aurifère ; et ces masses de porphyre, dit encore le Dr Cooke, sont semblables dans le Québec à celles de Larder Lake, de Kirkland