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fait, qui sont ces Forster, se demande notre Charlevoisien. Des Allemands ?

Eh ! oui. Le père Lasnier a noté un peu plus loin : « Les sieurs Forster, père et fils, mineurs allemands, que le roi en 1739, avait envoyés à Québec, sur la demande de M. Hocquart, firent un rapport sur les mines du Canada. Au lac Supérieur, ils avaient trouvé plusieurs mines de cuivre, au lac Nipissing, ils avaient vu cinq ou six filons magnifiques du même métal ; ils avaient aussi reconnu l’existence du cuivre à la Roche-Capitaine et aux Chaudières, sur la rivière des Outaouais. À la Baie St-Paul, ils signalèrent six belles veines de plomb et d’argent. « Aussi de tous les côtés », dit l’abbé Ferland, dans son « Cours d’Histoire du Canada » d’où le « savant » tire ses notes, « se présentaient des richesses minérales qui promettaient au Canada un avenir brillant ».

Sur un autre feuillet : Ah ! le père Allouez ! Ce missionnaire jésuite avait apporté à Talon des échantillons de minerai recueillis aux Outaouais.

« Dans l’été de 1669, Louis Joliet et Jean Péri furent envoyés par l’intendant pour reconnaître si ce minerai était facile à exploiter. On ne voulait rien négliger. Joliet ne put se rendre aux endroits indiqués. Le Père Allouez continua ses recherches. Quatre mois après son dé-