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de cet honneur et je prie mes confrères-aviateurs de croire que je continuerai à collaborer avec eux pour les développements de l’aviation canadienne ».


Quelques pierres blanches


On sait qu’en 1931, Roméo Vachon avait marqué d’une première pierre blanche le jour où il fut appelé à participer, comme nous l’avons raconté, au premier carrousel aérien transcanadien où il triompha malgré qu’on lui eut donné à piloter pendant cent-cinquante heures une espèce de mastodonte de construction fort douteuse comme il devait le démontrer plus tard aux administrateurs de la compagnie qui l’avait construit à Londres.

En 1940, autre pierre blanche : Roméo Vachon, qui était alors adjoint au surintendant de la « Canadian Airways » dans l’est du Canada et plus tard directeur de l’aérogare des lignes aériennes Trans-Canada à St-Hubert, était nommé officiellement contrôleur à Boucherville à l’occasion de l’arrivée à cet endroit de l’avion transatlantique des « Imperial Airways », le « Caribou » qui inaugurait un service aérien Southampton-Montréal. En plus de prêter Roméo Vachon pour la circonstance, les lignes aériennes transcanadiennes firent, ce jour-là, des arrangements pour de belles démonstrations marquant l’arrivée du « Caribou » à Boucherville où notre aviateur-compatriote fut la vedette de ces fêtes.

Rappelons encore qu’en 1928, les fêtes de la Saint-Jean-Baptiste furent brillamment soulignées, à Montréal, par l’apparition au-dessus de la ville du plus gros avion de la Transcontinental Airways — celui qui, le premier, en avril de cette année-là, vola au secours du gros « Bremen » allemand à Greenly Island. L’avion, ce jour de la fête nationale des Canadiens français, était piloté, selon qu’il convenait, par l’as des as canadiens-français, Roméo