agglomérat, serait, d’après les statistiques financières de la Confédération, de 205.000. Seulement il faut tenir compte que, pour des raisons diverses, au lieu de majorer leur effectif les Fédérations ont tendance à cotiser pour un chiffre de fédérés moindre que leur effectif. Ce chiffre de 205.000 est donc inférieur à la réalité.
Sur ces 2,500 syndicats, la plupart sont affiliés à leur Bourse du Travail ou Union locale (exception faite de ceux qui n’ont pas dans leur rayon d’Union locale). Le chiffre des syndicats « boiteux », c’est-à-dire qui, tout en adhérant à leur Fédération corporative, ne sont pas affiliés à leur Bourse du Travail ou Union locale, ne dépasse pas 300.
Les plus fortes Fédérations sont : celle du Bâtiment, groupant 210 syndicats, celle du Livre et celle de la Métallurgie, groupant chacune environ 180 syndicats ; viennent ensuite la Fédération du Textile avec 115 syndicats, la Fédération des Mouleurs avec 79, etc. ; la Fédération des Cuirs et Peaux groupe 64 syndicats, mais il est à observer que, depuis son dernier congrès, elle a travaillé à fusionner en un même groupement les syndicats de spécialités existant dans une même ville. À noter les Fédérations paysannes dont le développement, ces dernières années, a été un des symptômes de la puissance de rayonnement de la Confédération : la Fédération des Agriculteurs du Midi (principalement viticulteurs) groupe une centaine de syndicats, la Fédération des Agriculteurs du Nord une quinzaine et la Fédération des Bûcherons 85.
Le type des syndicats nationaux est donné par celui des travailleurs du Chemin de fer, qui comprend 178 sections. Ce Syndicat, de même que ceux qui se sont formés après lui a dû vaincre le mauvais vouloir gouvernemental. L’État entendait interdire à ses ouvriers de se syndiquer et