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Page:Pougy - Idylle saphique, 1901.djvu/124

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IDYLLE SAPHIQUE

À ce moment Princesse entrait, bondissant vers sa maîtresse.

— Tu ne seras pas jalouse, toi, ma belle, ma petite, dis ? Nous étions presque seules dans ce tourbillon, dans cette vie de foule et d’agitation qui nous entoure, et nous voilà avec des amies, toute une famille, ma Princesse, ma belle…

Le petit chien sautait de l’une à l’autre, avide de caresses. Ernesta suivait, annonçant Madame Altesse.

— Je viens te demander à déjeuner, fugitive vision, afin de te fixer un peu… et Tesse entrait, la main tendue et le sourire aux lèvres.