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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/191

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DE Melle DE LA BRINGUE

Les cochers joyeux, malgré leur air guindé, agitaient légèrement leurs fouets enrubannés.

Mais Dieu ! qu’il fait chaud.

J’étais seule dans ma Victoria fleurie, les orchidées en avant, avec le cocher, moi, dans mon bain de roses.

Ce pauvre Lebreton eût eu, en effet, bien chaud et je me l’imaginais soufflant et désappointé, des rigoles de sueur « désagrégeant son fard », comme il l’écrit pour les vieilles coquettes.

Vers les portes du Bois l’encombrement des voitures, déjà serrées, augmenta et au contrôle, ce fut pis.