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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/197

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DE Melle DE LA BRINGUE

Les fouets striaient l’air tandis que les chapeaux haut-de-forme des cochers et des valets faisaient une grande ligne noire symétrique qui faisait ressortir plus encore, et sans cacophonie, les beautés étendues là, à perte de vue.

J’étais habillée, l’ai-je dit, d’un linon crème.

Un chapeau de dentelles ombrageait ma chevelure, ondulée comme celle de Vénus.

Oh ! la belle journée !

Les carrosses passaient, escortés de cavaliers.

Les chevaux piaffaient sur l’asphalte, leurs mors d’acier brillaient