Aller au contenu

Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
197
DE Melle DE LA BRINGUE

Les coups de chapeau se multipliaient sur mon passage.

Longs et inclinés ou bien corrects et soignés ; amicaux, admirateurs tous.

Caramanjó en devenait plus rouge que ses fleurs, et la belle petite Méo de la Clef, que j’avais surnommée La Porte sans Oreilles, faisait semblant de ne pas me voir, passant guindée dans sa voiture toute pleine de fleurs des champs.

J’avais moi des fleurs jusqu’aux coudes et elles débordaient tout à fait littéralement de ma voiture.

Quant à Gypette, dans une Victoria où il n’y avait que des bleuets,