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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/202

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LES SENSATIONS

elle était trop occupée, prenant pour elle les fleurs que l’on jetait à sa jeune femme de chambre.

Seule la bonne figure de Lavarine me sourit en passant dans ses immenses brassées de marguerites, heureuse de mon succès.

J’avais fini par tomber pâmée sur mon lit de fleurs et c’est ivre que la voiture me ramena, dans le crépuscule, sous le soleil orange qui semblait faire une auréole à ma splendeur.