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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/208

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LES SENSATIONS

dansant avec les coiffes dans un coin d’auberge, au son de quelque biniou grimpé sur un tonneau.

Oh ! la franche et bonne poésie…

Je me rappelle les lignes que Chateaubriant, enthousiaste, écrivait sur sa terre natale.

Ou bien les vers de Brizeux :

O landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes,
Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes,
Villages où les morts errent avec les vents,
Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ?
...............................

Je m’en fus donc à Roscoff, où un