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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/211

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DE Melle DE LA BRINGUE

gris qui menaçait, tout chargé de pluie et d’éclairs.

Les yeux levés, les nerfs détendus par l’atmosphère, toute légère et reposée, souriante, j’ai passé là peut-être la meilleure heure de ma vie.

Et l’heure suivante, donc !

La pluie crépita le sol et la porte fut close.

Dans la demi-obscurité nous sommes restés en face l’un de l’autre, gênés.

L’orage nous avait fait un état nerveux à la fois délicieux et exaspérant.

Je regardai le chevrier.

C’était un gars du pays, habillé