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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/92

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LES SENSATIONS

noirs dans les loges et vaguement, dans l’éblouissement de la rampe, il me sembla en reconnaître un.

J’entrevis des bâillements qui de la scène me parurent énormes.

Deux ou trois bouquets dans le coin qui me servait de loge, dont un tout d’hortensia bleu — me firent plaisir.

Je n’eus guère notion de ce que je fis ce soir-là.

La seconde représentation fut moins heureuse et les suivantes pitoyables…

Aussi mes camarades en profitaient-ils pour m’accabler de consolations exagérées et de parti pris