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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/101

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YVÉE JOURDAN

là. Elle s’est mise à faire l’enfant, l’enfant qui a sommeil, qui se débat en se frottant les yeux, puis elle a disparu. Dix minutes après, elle est revenue habillée en petit marin — dans le costume de son fils aîné qui a douze ans — toute gentille et drôle ainsi, avec ses cheveux dénoués et son grand col.

Elle s’est jetée au cou de Larcher en zézéyant :

— Petit papa, bonsoir ! Gigi veut dormir, mais avant faut qu’il embrasse les zolies dames décolletées et les messieurs qu’ont pas de barbe. Ça pique, la barbe…

Tout le monde s’était rassemblé autour d’elle. On riait, on s’amusait, on était curieux.

Elle a fait le tour et s’est attardée sur les genoux de Lorgeril, — de Lorgeril inquiet