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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/13

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YVÉE JOURDAN

endormie. Quelle chute ! Quel coup ! Quelle irrémédiable destruction ! Vous, qui l’avez trahi… Je me souviens qu’ici il n’a pu réprimer un mouvement, un geste de protestation que je n’ai pas laissé s’affirmer davantage…

J’ai poursuivi :

— Vous qui avez voulu le trahir — au moment où vous lui étiez devenu nécessaire, ce qui augmente encore le poids de votre faute — vous devez m’aider à le laisser toujours dans l’ignorance de tant d’ignominie. De par vos intentions, il a perdu tout à la fois sa femme et son ami… Son bonheur est souillé, brisé, en miettes, son bonheur n’existe plus ! Vous devez consacrer la Bonté retrouvée de votre cœur, ce qui est resté intact et noble en vous, à lui