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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/153

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YVÉE JOURDAN

tite, exquisement chiffonnée, blonde avec de grands yeux noirs au regard candide, presque enfantin, a dit, à l’autre, d’une voix canaille de rogomme qui choquait :

— C’est la taupe à Lorgeril. Je n’ai jamais rien vu de si bête que ce garçon-là. Quel débarras ! Ils sont remis ! Tant pis pour elle…

Je me suis dit :

— Vraiment tout cela est pitoyable.

Pendant l’entr’acte, elles se sont levées, et se sont mises à formuler de stupides réflexions, sur les gens qui se trouvaient dans la salle, sur elles-mêmes.

Celle que j’ai reconnue pour Lucienne racontait comment elle s’était débarrassée de Lorgeril. Elle disait :

— C’est comme ça que je suis. Je n’y vais pas par quatre chemins. C’est comme