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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/50

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YVÉE JOURDAN

La profondeur de ma vie s’étend et disparaît, en les délicieuses frivolités qui m’occupent et m’absorbent. Je n’ai plus le temps de descendre, profondément, en moi…

Flossie a voulu me conduire chez ses couturières, les sœurs Vallot, afin de me choisir quelques jolis costumes.

Ce sont de véritables artistes qu’on ne peut comparer. Elles ressentent l’admiration, et le respect des lignes. Votre robe est, sur vous, drapée, elle vous enveloppe, vous souligne, vous complète.

Elles ont médité sur moi, puis elles m’ont dit :

— Il est facile de vous comprendre. Ne