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YVÉE JOURDAN
— Yvée, mon cœur est alourdi d’angoisse. Aujourd’hui il se lamente et n’a plus de courage.
Je me suis éloignée, car j’ai compris ce qu’il voulait. Je suis devenue très pâle, et, durement, j’ai dit :
— Vous vous abandonnez à vos nerfs comme une femme ! Travaillez… et redoutez de tels amollissements !
Il a voulu me suivre, il m’appelait :
— Yvée…
Je ne me suis pas retournée.
Lorsque je me suis enfermée dans ma chambre, j’ai mieux respiré… mais je l’ai entendu qui me criait d’une voix étranglée.
— Yvée, vous n’avez pas de générosité !
Alors, je me suis révoltée en moi-même, j’ai pensé : Puissé-je en manquer davan-