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nographie et de la propagande criminelle, par tous les moyens légaux et appropriés.

Ils apprendront aux enfants, aux jeunes gens surtout, et même aux jeunes filles, le respect de tout ce qui est vrai, beau, bon, juste et moral, ce qui les engagera et les habituera, à se détourner volontairement de ce qui est faux et laid, pour leur éviter de pénibles et parfois tragiques expériences.

Il faut inspirer aux enfants l’horreur du vice, de tous les vices ; aux jeunes filles l’amour de la vie simple, pure, vertueuse, afin de les préparer au mariage, à la vie de famille et aux nobles devoirs de la maternité ; aux jeunes gens de toutes les conditions sociales, que si l’inconduite de leurs sœurs est funeste et blâmable, elle ne l’est pas moins pour eux. Il n’y a pas deux lois morales : l’une qui excuse tout chez l’homme et qui condamne tout chez la femme.

Parents et éducateurs pourront donc utilement et pratiquement combattre l’immoralité privée par une éducation morale appropriée à leurs expériences et conformes à leurs principes et à leurs convictions sociales et religieuses.

Pour combattre l’immoralité publique, ils pourront également faire appel à la répression légale et administrative en signalant aux Pouvoirs publics : Procureurs de la République, Commissaires de police, Préfets et Maires, les infractions aux lois et règlements qui protègent la moralité publique.

Chacun a le droit, quel que soit son âge, de s’adresser aux autorités et de solliciter la mise en action des moyens dont elles disposent pour assurer l’ordre public et le respect des lois.

Toute personne, qu’elle soit lésée ou non, a le droit d’intervenir pour faire protéger l’enfance et la jeunesse contre les mauvais exemples de la rue, qui doit rester propre. Les affiches, les journaux