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de la sagesse, mais vous atteindrez mieux votre idéal et vous le réaliserez mieux encore en restant sobre et pur pour être fort, juste et digne, en vous refusant les coupables plaisirs qui avilissent l’homme en dégradant la femme.

Vous pouvez affronter avec une fierté légitime et avec une sainte et profonde joie humaine les épreuves et les espoirs de la vie, en vous y préparant par la discipline volontaire et la maîtrise de vos passions, et en élevant votre âme à la hauteur des plus grands et des plus nobles sacrifices. Donc, au nom des intérêts supérieurs de la vie, de l’amour, de la mère, de l’épouse, de la famille, de la patrie, respectez la femme, toutes les femmes, comme vous voudriez que fussent respectées vos mères, vos épouses, vos sœurs et vos filles. Respectez les femmes honnêtes, parce qu’elles le méritent et respectez celles qui ne le sont pas parce qu’elles sont malheureuses et aussi parce qu’elles sont dangereuses.

Chacun de vous sait parfaitement qu’un homme ivre est capable de toutes les lâchetés, de toutes les vilenies, parfois même de tous les crimes ; vous savez aussi que l’ivresse et l’alcoolisme poussent à la débauche, à la luxure, qui rendent souvent l’homme incapable d’accomplir son devoir militaire et civique. Donc, il vous faut rester sobre afin de résister victorieusement à la tentation et à ses dangers.

Chacun de vous sait parfaitement qu’un seul acte sexuel, hors le mariage, peut compromettre irrémédiablement l’honneur, la vie même d’une jeune fille. Vous savez aussi qu’il suffit d’un seul acte