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sexuel pour contracter l’une ou l’autre ou l’une et l’autre des deux maladies vénériennes les plus redoutables : la blennorragie et la syphilis. Un médecin a pu dire en une phrase un peu caustique : Si tu veux attraper une blennorragie, bois sec.

Chacun de vous sait ou doit savoir que toutes les femmes des maisons de tolérance — les prostituées — sont plus ou moins contaminées par les deux maladies vénériennes précitées ; et si elles sont contaminées, elles sont aussi contaminantes, malgré la surveillance sanitaire dont elles sont l’objet. Leur asservissement à la luxure tarifée en fait de véritables esclaves de la débauche masculine.

Les jeunes femmes que l’on rencontre ou que l’on voit « faire le trottoir >, dans les beuglants, les cafés-concerts, les music-halls sont, la plupart du temps, de la syphilis ambulante ; et plus ces femmes sont jeunes et jolies, plus elles sont pourries. Il suffit parfois d’un baiser pris sur des lèvres carminées pour contracter la syphilis.

Si une blennorragie peut se prendre dans une seule rencontre sexuelle, il faut parfois des mois et même des années de sévères et de coûteux traitements pour la guérir. Et l’on n’est pas toujours certain d’y parvenir définitivement. Donc, réfléchissez afin de ne pas succomber à la tentation.

Ni les moyens prophylactiques recommandés, ni la visite sanitaire des prostituées en maisons de tolérance ou encartées ne vous protègent contre les risques de la maladie. Une syphilis que l’on peut contracter dans un baiser ou dans un acte sexuel